Chaque mois, la FJCF met un de ses membres en valeur pour faire connaître son réseau. Avril, c’est le mois de la Fédération des jeunes francophones du Nouveau-Brunswick.
Le directeur général de la FJFNB, Rémi Goupil, nous explique ici l’importance de faire partie d’un tel réseau:
Dans le cadre de sa mission de porter les intérêts de la jeunesse d’expression française au Canada et de contribuer à l’atteinte de son plein potentiel, la Fédération de la jeunesse canadienne française (FJCF) s’appuie sur le réseau des organismes jeunesse provinciaux et territoriaux, dont fait partie (entre autres) la Fédération des jeunes francophones du Nouveau-Brunswick.
Les rencontres nationales se déroulent quatre fois par année du vendredi au dimanche pour s’adapter à l’horaire des élèves et étudiants, et regroupent un(e) représentant(e) et un(e) employé(e) des organismes jeunesse de chaque province et territoire à l’exception du Québec et du Nunavut. Ces trois jours sont une excellente occasion pour moi et la présidence d’avancer sur nos dossiers autant de la FJCF que de la FJFNB.
Mon rôle autour de la table lors des rencontres se définit en deux temps : premièrement, j’assure une certaine continuité dans la représentation de la FJFNB. Le cycle présidentiel de notre organisme est très rapide, soit seulement un an par mandat. Je deviens donc une encyclopédie historique à la portée de la présidence pour toutes questions. À noter que je tente de rester le plus objectif possible lors de mes interventions et je rappelle souvent la vision de nos membres (souvent recueillie aux tables rondes des présidences et aux tables rondes de notre assemblée générale annuelle). Deuxièmement, je siège sur le comité d’employé permanent (CEP). Ce comité a été formé récemment et comprend les employés de chaque organisme membre. Le but de ce comité est se concerter sur les aspects plus administratifs du réseau. Par exemple, les bailleurs de fonds, les ressources humaines, l’organisation d’évènements, la coordination de représentation politique, etc. Mon implication devient de plus en plus importante autour de cette table, car je deviens un vétéran avec mes cinq années d’expérience au poste de direction de la FJFNB. Pendant ce temps, les présidences de chaque organisme se rencontrent sans nous et parlent de dossiers plus axés sur la vision de l’organisme.
Il est très important pour la FJFNB de continuer à participer au réseau de la FJCF parce qu’il est important de se concerter pour avoir une voix unique de la jeunesse canadienne de langue française. De plus, les organismes jeunesse peuvent se sentir seuls dans chacune des provinces parce qu’aucun autre organisme ne vit des expériences similaires dans nos provinces respectives. Il peut donc être utile de se rassembler et de travailler ensemble.
Cette année. nous avons apporté le vote à 16 ans au niveau national. Nous espérons que grâce à la FJCF ce projet de société sera sur la place publique lors des élections nationales. Je pense que c’est un bel exemple de projet autour duquel la jeunesse canadienne peut se rassembler pour accomplir de grande chose.
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