LA FJCF DÉPLORE LE DÉNIGREMENT DES ÉTUDES POSTSECONDAIRES EN FRANÇAIS PAR L’IRCC

Ottawa, le 8 février 2022 – La semaine dernière, la Fédération de la jeunesse canadienne-française (FJCF) a pris connaissance des dernières révélations en ce qui a trait aux demandes d’études postsecondaires dans les établissements francophones hors Québec par des étudiant.e.s internationaux. La jeunesse en est hautement préoccupée. Plusieurs témoignages dévoilés par des établissements postsecondaires francophones hors Québec relateraient des refus à l’immigration canadienne d’étudiant.e.s souhaitant étudier en français, puisque selon Immigration, Réfugiés et Citoyenneté Canada (IRCC) ces parcours ne seraient pas considérés légitimes.

Ces dernières affirmations prouvent qu’il y a clairement un manque de connaissances à l’égard des institutions postsecondaires en français au Canada. Alors que nous participons présentement à la démarche des États généraux sur le postsecondaire en français au Canada, force est de constater l’importance du rôle que jouent ces institutions dans la vitalité de nos communautés francophones en situation minoritaire. Les étudiant.e.s internationaux représentent une importante source pour le recrutement de ces institutions.

« L’accès à des programmes et à des institutions postsecondaires en français partout au pays est un enjeu prioritaire évoqué par les jeunes et ce, depuis bon nombre d’années. Cette pratique de l’IRCC va à l’encontre de tous nos efforts et nous demandons des explications du gouvernement fédéral quant à aux pratiques utilisées », déclare la présidente de la FJCF, Marguerite Tölgyesi.

Le système Chinook est une preuve de discrimination systémique qui contribue directement à la fragilisation de nos institutions postsecondaires en français et ce sont les communautés francophones en situation minoritaire qui écopent de cette pratique. Ce système contrevient directement aux efforts du gouvernement à atteindre ses cibles en immigration francophone.

La jeunesse demande des explications du gouvernement fédéral quant à ces pratiques et implore le ministre Sean Fraser et la secrétaire parlementaire Marie-France Lalonde de revoir rapidement les procédures en cours pour le traitement de demandes d’étudiant.e.s internationaux pour réaliser leurs études postsecondaires en français dans les institutions de la francophonie canadienne.

La FJCF est un organisme national géré «PAR et POUR» les jeunes, composée de onze membres associatifs jeunesse de neuf provinces et deux territoires. Fondée en 1974, la FJCF porte les intérêts de la jeunesse d’expression française au Canada et contribue à l’atteinte de son plein potentiel.

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Pour plus de renseignements :

Marianne Dicaire | Coordonnatrice des communications
Fédération de la jeunesse canadienne-française
communications@fjcf.ca

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