La FJCF, un repère!

Chaque mois, nous demandons à notre membre du mois de nous expliquer l’importance pour eux d’être membres de la FJCF. Pour le mois de septembre, Rémi Marien, Directeur général du Conseil jeunesse francophone de la Colombie-Britannique, nous partage ses réflexions.

Le Conseil jeunesse francophone de la Colombie-Britannique œuvre pour une clientèle qui fait face à des défis linguistiques et culturels majeurs. Lorsque l’on sait que le français est la 5e langue parlée de la province, on peut imaginer qu’il est peu probable de rencontrer un francophone en allant chercher son café le matin.

Le CJFCB tente alors de contribuer à la création d’un espace francophone où les jeunes peuvent s’épanouir, apprendre dans leur langue, mais aussi se rencontrer afin de tisser des liens durables.

Ce mandat s’insère dans une grande vision collective de développement pour notre communauté à laquelle s’associent les efforts de près de 50 organismes en C.-B.

Cependant, on constate que l’appartenance des jeunes à la francophonie ne se limite pas à la communauté franco-colombienne et que celle-ci est en perpétuelle construction. Les jeunes ont besoin de savoir qu’ils appartiennent à un mouvement jeunesse global au niveau du pays. C’est alors que la Fédération de la jeunesse canadienne-française joue un rôle primordial.

  • Par sa programmation: les JFC, le PJP, le FJP sont des initiatives uniques qui permettent aux jeunes d’accéder à un réseau riche à travers le pays. Ils contribuent de manière exceptionnelle au sentiment d’appartenance des jeunes à cette francophonie canadienne.
  • Par sa structure de gouvernance : la FJCF est un tremplin pour les jeunes d’ici pour faire entendre leur voix. Toujours dictée par le principe du « PAR et POUR les jeunes », il s’agit d’une alternative d’expression dans un contexte provincial (Colombie-Britannique) où l’exposition des francophones est limitée.
  • Par son statut de fédération : en tant que fédération, la FJCF appuie les membres dans leur démarche de développement organisationnel et de gouvernance. Via des formations, documents et rencontres, elle outille des organismes qui ont des capacités financières limitées et dont les investissements vont le plus souvent dans l’offre de service directe aux jeunes plutôt qu’à la structuration de leur organisation.
  • Par son statut de porte-parole : la FJCF a cette capacité de mener des dossiers sur les enjeux jeunesses au niveau national. Avoir un porte-parole dont l’expertise est de placer stratégiquement les intérêts de la jeunesse dans les décisions politiques du pays est un atout considérable pour nous.

Si la FJCF est un repère pour les organismes membres dans le cadre de leur développement stratégique et organisationnels; elle est avant tout un puissant véhicule d’expression par lequel la jeunesse du pays démontre son leadership à travers un réseau structuré, soudé et engagé dans le développement durable de la société canadienne.

Retour aux articles